La
sainteté.
Ce
ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun
don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon
âme avec Dieu.
Ces dons
ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la
perfection.
Ma
sainteté et ma perfection consiste en une étroite union de ma volonté avec celle
de Dieu.
Dieu ne
fait jamais violence à notre libre arbitre.
Il dépend
de nous d'accepter ou non la grâce divine, de collaborer avec elle, ou de la
gaspiller.
Cet
extrait du petit journal porte le numéro 1107 Page 382.

Le
combat spirituel.
( Pour les personnes qui estiment mener un combat spirituel, lisez ce
texte.)
(C'est Jésus Lui même, qui dicta ces paroles à soeur Faustine.)
Ma
fille je veux t’instruire du combat spirituel.
N’aie jamais confiance en toi même, mais
abandonne-toi complètement à ma volonté.
Dans le délaissement, les ténèbres et dans
les différents doutes aie recours à moi et à ton directeur,
il te répondra toujours en mon nom.
N’écoute jamais aucune tentation, mais
enferme-toi aussitôt dans mon cœur et dévoile-la à ton confesseur à la
première occasion.
Met l’amour-propre à la dernière place, pour
qu’il ne souille pas tes actions.
Supporte-toi toi-même avec grande patience.
Ne néglige pas les mortifications
intérieurs.
Justifie toujours en toi-même l’opinion de
tes supérieures et de ton confesseur.
Fuis comme la peste ceux qui murmures.
Que les autres agissent comme il veulent,
toi, conduis-toi comme je l’exige de toi.
Observe la règle très fidèlement.
Lorsqu’on t’a fait de la peine, pense à ce
que tu pourras faire de bon à la personne qui t’a fait souffrir.
Ne te confie pas à l’extérieur.
Tais-toi quand on te réprimande ; ne demande
pas à tout le monde son opinion, mais seulement à ton directeur ;
sois avec lui franche et simple comme un
enfant.
Ne te décourage pas à cause de
l’ingratitude ;
ne scrute pas curieusement les chemins par
lesquels je te conduis ;
lorsque l’ennui et le découragement
frapperons à la porte de ton cœur,
fuis de toi-même et cache-toi dans mon cœur.
N’aie pas peur du combat, le courage seul
effraie souvent les tentations et elle n’osent pas nous attaquer.
Combats toujours avec la profonde conviction
que je suis près de toi.
Ne te laisse pas conduire par le sentiment,
car il n’est pas toujours en ton pouvoir, c’est dans la volonté que se
trouve tout le mérite.
Dépends toujours de tes supérieures dans les
plus petites choses.
Je ne te leurre pas avec la paix et les
consolations, mais prépare-toi à de grands combats.
Sache que tu es maintenant sur la scène et
que la terre et le ciel te regardent, combats comme un chevalier pour que je
puisse te récompenser ;
n’aie pas craintes inutiles, car tu n’es pas
seule.
Cet extrait du petit journal porte le numéro
1760 Page 581.

Au sujet du sacrifice et de
la prière.
( Pour les personnes qui ont le goût du
sacrifice et du dont de soi, lisez ce texte.)
(C'est Jésus Lui même, qui dicta ces paroles à soeur Faustine.)
Ma fille, je veux t’instruire sur
la manière dont tu dois sauver les âmes par le sacrifice et la prière. Tu
sauveras plus d’âmes par le sacrifice et la prière qu’un missionnaire n’en
sauverait seulement par des enseignements et des sermons.
Je veux te voir comme l’offrande de l’amour ardent qui, seul, a de la
puissance à mes yeux. Tu dois être anéantie, détruite, vivant comme si tu
était morte dans ta plus secrète
existence. Tu dois être détruite dans ce lieu secret où l’oeil humain ne
peut atteindre, alors tu seras pour moi une offrande agréable, un holocauste
plein de douceur et de parfum, et ta force sera puissante si tu pries pour
quelqu’un d’autre.
Au-dehors ton offrande doit être ainsi :
cachée, silencieuse, imprégnée d’amour, emplie de prière.
Ma fille, j’exige de toi que ton offrande
soit pure et pleine d’humilité, pour qu’elle me soit agréable. Je ne vais
pas ménager mes grâces, pour que tu puisses accomplir ce que j’exige de toi.
Je vais maintenant t’instruire de ce qui
doit composer cet holocauste dans la vie quotidienne, pour te préserver des
illusions.
Tu accepteras toutes les souffrances avec
amour ; ne t’afflige pas si ton cœur éprouve souvent répugnance et dégoût
pour ce sacrifice.
Toute sa puissance est contenue dans la
volonté, donc ces sentiments contraires non seulement ne diminueront pas ton
offrande à mes yeux, mais ils l’accroîtront. Sache que ton corps et ton âme
seront souvent en proie au feu. Quoique à certaines heures tu ne sentes pas
ma présence, je serai toujours près de toi. N’aie pas peur, ma grâce sera
avec toi.
Cet
extrait du petit journal porte le numéro 1767 Page 583.
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